Date | 2017>2024 |
---|---|
Lieu | Bordeaux / Paris / Genêve / Mulhouse |
Catégorie | Recherche |
Type | Recherche |
Client | ETH Zürich / Ruby Press |
Statut | Publié |
Surface | N/A |
Montant | N/A |
Mission | membre de l’équipe de recherche |
Équipe | Lacaton & VassalAtmos Lab |
Date | 2017>2024 |
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Lieu | Bordeaux / Paris / Genêve / Mulhouse |
Catégorie | Recherche |
Type | Recherche |
Client | ETH Zürich / Ruby Press |
Statut | Publié |
Surface | N/A |
Montant | N/A |
Mission | membre de l’équipe de recherche |
Équipe | Lacaton & VassalAtmos Lab |
Cette étude a débuté en 2017, lorsque je faisais partie de l’agence Lacaton & Vassal. Nous l’avons poursuivie ensemble jusqu’à sa parution en octobre 2024. Mon rôle a été de faire le lien entre l’approche architecturale et les recherches sur simulations thermiques dynamiques avec Atmos Lab dans l’établissement de la méthodologie utilisée dans le livre.
Les projets d’Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal intègrent des espaces intermédiaires, espaces tampons ou jardins d’hiver. Les façades sont transparentes, s’ouvrent ; l’espace intérieur se prolonge vers l’extérieur. Les projets utilisent le climat, l’air, le soleil, l’environnement, pour améliorer le confort intérieur plutôt que de d’essayer de lutter contre.
Cette étude a une approche scientifique. Elle est consacrée à l’évaluation de la performance de quatre projets résidentiels utilisant des espaces tampons : la Cité Manifeste à Mulhouse, le projet Ourcq-Jaurès à Paris, le Grand-Parc à Bordeaux la tour Opale à Genêve.
Ce projet de recherche a été l’occasion de retourner dans ces opérations pour mesurer le comportement des bâtiments réalisés utilisant des espaces tampons / jardins d’hivers. Avec Atmos Lab, chaque projet étudié a été modélisé tel que les températures mesurées sur site sur plusieurs semaines correspondent à un modèle thermique dynamique au moteur reconnu internationnalement et ouvert (energy+).
Ainsi, au-delà de tout calcul réglementaire national simplifié, cet outil, aussi proche que possible de la réalité, nous a permis d’évaluer le confort qu’offre naturellement le projet. Confort lumineux, confort thermique, confort spatial, déperditions et apports calorifiques, sont précisément déterminés. L’importance des apports solaires, de l’inertie, des déperditions par les parois ou par la ventilation hygiéniques sont déterminées pour en déduire les besoins de chauffage nécessaires lors de la saison de chauffe.
L’outil a aussi permis d’évaluer des variantes fictives des projets pour comparaison : quels seraient les résultats si nous construisions la cité manifeste avec les matériaux d’aujourd’hui ? Est-ce qu’un triple vitrage serait aussi efficace que les jardins d’hivers sur la tour Opale ?
Cette étude, sans précédent à ma connaissance, nous a permis de définir une méthodologie et des outils pour comprendre le comportement passif des bâtiments existants pour que toute intervention de transformation soit la plus pertinente possible pour l’économie du projet, l’usage et le confort des occupants.
01 89 16 99 83 – 36 rue de Bagnolet, 75020 Paris